Les implants plaque et implants sous-périostés font partie des techniques les plus anciennes de l’implantologie.
Les implants sous-périostés, en particulier, sont les plus historiques : les premières publications datent des années 1950.
Contrairement aux implants classiques qui s’ancrent dans l’os, les implants sous-périostés se fixent sur l’os, sous la gencive, et permettent ainsi d’équiper des patients présentant une atrophie osseuse très avancée, sans recours à la greffe.
Après une période de désuétude, ces techniques sont revenues au goût du jour grâce aux outils numériques et aux progrès des alliages métalliques, qui rendent possible la conception d’implants sur mesure à partir d’un scanner 3D (CBCT).
Certains implants sont personnalisés pour épouser la forme exacte de la mâchoire, tandis que d’autres peuvent être ajustés manuellement par le chirurgien pour s’adapter parfaitement à la morphologie osseuse du patient.
Les implants plaque et sous-périostés peuvent être combinés entre eux, ou associés à d’autres implants basaux ou axiaux conventionnels, pour obtenir une réhabilitation fixe, stable et fonctionnelle, sans greffe osseuse.